LOVEANIMALS

A.S.B.L. pour la Protection des Animaux et de la Nature
188, rue du Moulin - 4020 BRESSOUX

Léon ROUFOSSE

Responsable Presse

Animaux Contact et Poils aux pattes

425, rue Winston Churchill

4020 Bressoux

Membre CNPA

Bressoux, le 25 octobre 1993 

Lettre ouverte adressée à toute la presse Belge

Cher(e) ami(e) journaliste,

Plus de 46.235 personnes ont dit « non » à la future installation de la cage d’abattage islamique à Droixhe.

Sur une ville de 174.000 habitants quand a, un ouvrier turc  moins 46.235 personnes disent « non » à un projet, il semble raisonnable de supposer que leur avis sera pris en considération. Si tel n’était pas le cas, il ne serait plus sage de parler de démocratie, il faudrait plutôt dire dictature ou état policier. Cela semble bien être le cas à Liège, car il n’est tenu compte de l’avis de 46.235 signataires des pétitions.

Les 3 principaux arguments de l’échevin Toussaint et de ses collaborateurs en faveur de l’installation de cette cage sont les suivants :

1.      C’est pour aider les grossistes en viande à trouver d’autres débouchés commerciaux que l’abattoir de Liège va se doter d’une cage d’abattage selon le rituel islamique. Plus de 300 carcasses de bovins ainsi exportés chaque semaine vers la Turquie, la Tunisie, l’Arabie etc…

Cela nous parait un faux argument, un ouvrier turc dans son pays gagne péniblement 4000 FB par mois. On conçoit mal que ces gens puissent payer 600 à 700 FB le kilo de viande belge. Une fois de plus, les couches sociales de ces pays continueront à avoir faim pendant que les princes avec les pétrodollars mangeront le rumsteak. Il nous semble plus normal d’aider ces gens ) développer leur élevage local.

2.      L’abbatoir de Gembloux est cité comme exemple, d’après monsieur Toussaint et ses collaborateurs. Il est équipé d’une cage d’abattage qui fonctionne à merveille. Les animaux sont étourdis avant d’être égorgés. C’est tellement rapide qu’ils n’ont pas le temps de souffrir.

Si l’abattoir de Gembloux est un exemple en la matière, pourquoi alors a-t-il été fermé à plusieurs reprises pour manque d’hygiène et pour pollution des cours d’eau avoisinants.

Les vétérinaires consultés affirment que le procédé d’étourdissement qui est utilisé n’est pas sérieux. L’épaisseur du crâne est différent pour chaque espèce de bête, il est même différent dans la même espèce suivant l’âge. Pour étourdir un jeune veau, un léger choc sera suffisant. Un bœuf nécessitera un choc très violent. Il faudrait donc un appareil assenant un choc d’une violence différente pour chaque animal.

De plus, après l’égorgement, le cœur continue à battre 6 à 7 minutes et parfois plus. Le bovin étant un des rares animaux à disposer d’un réseau vertébral, alimentant le cerveau à chaque pulsation. Il peut garder toute sa conscience même avec les coronaires et les jugulaires tranchées. Tenu par le temps et le quota ; plus de 300 bovins à abattre et à dépecer chaque semaine, une de nos grande appréhension est que des animaux bien vivants et même conscients, souffrant le martyre, soient hissés et dépecés vivants.

Si comme le prétendent les partisans de cette comédie ridicule, l’animal est étourdi et ne souffre plus, qu’ils nous expliquent alors pourquoi dans la majorité des cas, l’animal geint et présente tous les signes d’une profonde souffrance.

3.      L’ensemble des sociétés affiliées à l’ANSPA ont marqué leur accord pour l’installation de la cage d’abattage islamique à Droixhe.

Pas étonnant que ces sociétés aient marqué leur accord, en fait, elles ont de nombreux points communs avec les abattoirs. La plupart d’entre elles exécutent de manière atroce (balle, curare, tout est bon) jusqu’à 90% des animaux qu’elles accueillent.

Certaines bêtes folles de douleur ont agonisé durant des heures, entassées dans des bacs poubelle. Dans ne de ces sociétés, la personne qui abattait les animaux était très souvent ivre. Elles s’est même tiré une balle dans la jambe. Dans une autre ‘cela est paru à la une de toute la presse belge, il y a quelques semaines), c’est une femme et son fils qui sans pitié abattent des animaux qui crient et hurlent. A Furnes, la presse flamande en fait un large écho, le président de la SPA, membre de l’ANSPA en était arrivé ) ne plus supporter les animaux. Le soir quand les bêtes étaient trop bruyantes, il entrait dans une rage folle et les euthanasiait toutes. Le produit utilisé par ce fou était du curare.

Le président de l’ANSPA a fait, il y a quelques jours un communiqué expliquant que depuis toujours les SPA tuaient au revolver et qu’il n’y avait pas de raison que cela change. Les SPA, membre de l’ANSPA, étant en fait de véritables usines de destruction des animaux et connaissant leurs manières de procéder, nul n’a été étonné d’apprendre qu’elles cautionnaient l’installation de la cage d’abattage islamique. En ce qui nous concerne, nous ne nous sentons nullement concernés ni engagés par l’accord de ces sociétés et malgré toutes leurs belles paroles, force nous est de constater que l’abattage rituel se signale par une cruauté particulièrement révoltante. Il nous parait inimaginable, au nom de coutumes ancestrales et indignes de notre civilisation d’infliger une souffrance supplémentaire et inutile à des pauvres bêtes qui vont mourir.

Pour les islamiques, la démocratie et les lois, c’est le pouvoir des hommes, or seul doit exister le pouvoir de Dieu. Ils coupent toujours le prépuce aux jeunes mâles et bien que la loi belge l’interdise, ils incisent toujours les petites filles. Le Coran leur permet d’avoir plusieurs femmes etc…

Si on admet les abattoirs islamiques, il faut accepter toutes les lois coraniques dans leur ensemble.

Ne serait-il pas plus raisonnable de penser que ce sont nos amis immigrés qui doivent respecter les coutumes des Belges et non l’inverse ?

Les nombreuses ASL de protection animale, membre du CNPA, expriment tous leur pitié, toute leur révolte du martyre infligé aux animaux tués dans nos abattoirs selon le rite islamique et vous demandent la petite faveur, cher(e)s ami(e)s journalistes, de faire le plus large écho possible à leur combat.

D’avance je vous remercie et vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments dévoués et reconnaissants.

Léon ROUFOSSE,

 

PS : en annexe 3 revues Animaux Contact

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