ABATTOIR ISLAMIQUE A LIEGE

L’annonce de la prochaine installation à Liège d’une cage d’abattage selon le rituel islamique a suscité de nombreuses réactions parmi la population.

Voulant connaîtredavantage sur le sujet, Animaux Contact a chargé Léon Roufosse de rencontrer les parties concernées.

L’avis des islamiques

Nous sommes le peuple élu, les descendants d'Abraham. Le prophète Mahomet a révélé notre religion en l'an 612 de votre ère.

Depuis, il Y a de plus en plus de convertis. Dans les 100 prochaines années, le monde entier sera islamique. L'Islam est la solution à la drogue, à la misère et à l'injustice qui règnent partout sur la planète. C'est pour ce motif que le succès remporté est si important. Le mouvement est irréversible. Les Belges doivent être conscients de cette vérité.

Nous avons .nos mosquées, dans les écoles, nos professeurs de religion enseignent la philosophie coranique aux jeunes qui sont nés en Belgique.

Chaque grande ville s’équipe de cages d’abattage selon le rituel islamique, nos frères ouvrent des boucheries où est vendue la viande des bêtes abattues selon notre rite.

C'est le respect du sang. On ne doit pas consommer le sang et, par définition, si l'animal n'est pas conscient au moment de l'égorgement, la viande est impure et celui qui la consomme le devient également.

La plupart des islamiques se refusent à fréquenter les installations d'abattage pour cause qu'on leur parle d'étourdissement. Ils craignent que l'animal ne soit déjà mort au moment de l'égorgement. Notre religion est immuable. Votre action ne changera rien à ce qui est écrit.

Il serait grand temps que les Belges comprennent qu'ils doivent respecter leurs frères musulmans, leur religion et les rites y afférents, c'est la volonté de Dieu, il n'y a rien à faire.

L’avis du Conseil National de la Protection Animale CNPA

En s'entourant de nombreuses précautions et après avoir obtenu des garanties, le CNPA, tout en restant très attentif, a, en son temps, marqué son accord pour l'installation de l'abattoir islamique de Gembloux. Le but n'était pas de donner le feu vert pour la mise en place d'une chaîne d'abattage islamique.

L'argument principal utilisé pour convaincre les amis des animaux était que la mise en place de pareilles installations permettrait aux islamiques d'effectuer, sous contrôle vétérinaire, les abattages rituels. Plutôt que de continuer à pratiquer à leur domicile, dans leurs baignoires, des abattages clandestins, ils pourraient le faire d'une manière hygiénique et en toute légalité.

Le CNPA avait aussi reçu l'assurance que les animaux seraient profondément étourdis avant l'égorgement.

A la lumière des résultats acquis à Gembloux (les islamiques habitant à proximité ont refusé d'un utiliser les installations, l'abattoir a été fermé de nombreux mois pour manque d'hygiène et il semblerait que l'étourdissement des animaux n'ait pas toujours été effectué comme il aurait dû l'être), le CNPA a été très prudent avant de se prononcer pour Droixhe.

Il a réclamé le cahier des charges, ainsi que les plans, systèmes, fonctionnement de la cage d'abattage et surtout le mode d'étourdissement utilisé. Jusqu'à présent, aucune suite n'a été réservée à cette demande.

Dans le même temps, le comité directeur du CNPA demandait aux instances politiques, à défaut d'interdire cette installation, de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour que les animaux soient proprement et profondément étourdis avant l'égorgement. Le CNPA fait également circuler une pétition où figurent déjà plus de 15.000 signatures.

Animaux exportés vers la turquie, tunisie et l’arabie

Probablement un faux arguments pour obtenir des subsides.

Un ouvrier moyen Turcs gagne mensuellement 4000 francs. On conçoit mal que ces gens puissent payer 600 à 700 francs le kilo de viande belge.

Une fois de plus, les couches sociales de ces pays continueront à avoir faim pendant que les Princes avec les pétrodollars mangeront le rumsteck.

Une rumeur circule: ce seraient des bêtes de mauvaise qualité qui seraient expédiées vers les pays précités. En fait, on expédie à nos amis de là-bas ce qui est impropre à notre consommation. Cet ignoble argument avait déjà été utilisé à Gembloux. La meilleure solution consisterait à aider ces gens à créer chez eux leur propre élevage.

l’avis de vétérinaire

Le seul moyen de rendre un animal inconscient, c'est de l'anesthésier comme on le ferait avant une opération. Tout autre procédé d'étourdissement n'est pas sérieusement envisageable.

Pour percer le crâne d'un jeune veau, il faudrait un puissance de pénétration de +/- 10 MPK. Un bœuf en nécessitera 50 et un bélier puissant 100. Il faudrait donc un appareil différent pour chaque animal. Ou bien le choc est puissant et la pénétration dans le cerveau est profonde et l'animal est instantanément foudroyé. Il n'est pas possible de calculer le degré d'étourdissement à cause de la résistance du crâne qui change selon l'espèce et l'âge. L'étourdissement peut être profond et l'égorgement indolore, mais peut tout aussi bien occasionner une douleur terrible sans rendre la bête inconsciente. On a déjà vu des personnes rester conscientes et encore se véhiculer avec une fracture du crâne.

Le mode d'étourdissement est à calculer pour chaque animai en fonction du poids, de l'âge et de la race. Il faut donc une charge d'abattage différente pour chaque bête, ce qui n'est matériellement pas envisageable.

l’avis des hygiénistes et des médecins

Après la mort, la première chose qui se dégrade, c'est le sang. Si le corps n'est par rapidement vidé du sang et des entrailles, c'est l'entièreté de l'animal qui devient avariée.

A l'époque de Moïse, il n'existait aucun autre moyen de conservation que la salaison. Le saignement de l'animal vivant était une mesure d'hygiène judicieuse, à une époque où le frigo et le congélateur n'existaient pas, mais ne se justifie absolument plus à l'aube du 21ième siècle.

qui se ressemble s’assemble

L'ensemble des sociétés affiliées à l'ANSPA ont marqué leur accord pour l'installation de la cage d'abattage islamique à Droixhe. Pas étonnant quand on sait que certaines de ces sociétés exécutent de manières atroces (balles, curare, tout est bon) jusqu'à 90% des animaux qu'elles accueillent.

Certaines bêtes folles de douleur ont agonisé durant des heures entassées dans des sacs poubelles. Dans une de ces sociétés, la personne qui abattait les animaux était très souvent ivre. Elle s'est même tiré une balle dans la jambe. Dans une autre, c'est une femme et son fils qui sans pitié abattent des animaux qui crient et hurlent. A Furnes, le président de la SPA membre de l'ANSPA en était arrivé à ne plus supporter les: animaux. Le soir, quand les bêtes étaient trop bruyantes, il entrait dans une rage folle et les euthanasiait toutes. Le produit utilisé par ce fou était du curare. Ce médicament a pour caractéristique d'agir sur les terminaisons nerveuses des muscles striés en produisant une paralysie. La mort survient par asphyxie lorsque les muscles respiratoires et le diaphragme sont atteints. La mort par asphyxie est très longue et douloureuse. L’animal ainsi tué meurt pleinement conscient dans d'horribles souffrances: l'agonie peut durer jusqu'à 15 minutes.

Qui se ressemble s'assemble. Ces SPA, étant en fait de véritables usines de destructions des animaux, ont de nombreux points' communs avec les abattoirs. Connaissant leurs manières de procéder nul n'a été étonné d'apprendre qu'elles cautionnaient l'installation de la cage d'abattage islamique.

l’avis de Love Animals et de la chaîne bleue mondiale

Pour beaucoup d'Asiatiques, les chiens ont été placés sur la terre par Dieu pour servir de nourriture à l'homme. C'est un don de Dieu pour que ses fils ne meurent pas de faim. chow-chow veut dire nourriture en chinois.

En Espagne, au nom de Dieu, une chèvre est jetée vivante du haut du clocher de l'église. La chèvre, en s'écrasant sur le sol, éclate, elle vomit du sang et la foule la traîne encore vivante à travers le village. Au nom de Dieu, le prêtre bénit la corrida.

Certaines sectes, au nom des dieux, pratiquent des sacrifices humains ou encore sont anthropophages.

En 1993, les Musulmans, au nom de l'alliance avec Dieu, coupent toujours le prépuce des jeunes mâles et incisent les petites filles.

En Belgique, la constitution garantit la liberté de philosophie. L'article 15 et les suivants de la loi d'août 1986 régissent la mise à mort des animaux. Cette loi n'est toutefois pas applicable aux abattages prescrits par un rite religieux.

Nous sommes en démocratie, chaque immigré est égal devant notre constitution et devant nos lois. Dans cette optique, si demain les Asiatiques habitant notre sol se mettaient à manger du chien, les Espagnols à jeter les chèvre du haut des églises et à organiser des corridas, il ne serait pas raisonnable de l'interdire (serait donc profondément juste d'autoriser les islamiques à faire ce que l'on défendrait aux autres immigrés.

Dans les abattoirs, les souffrances imposées aux animaux sont déjà terribles.

Transport ignoble, déchargements brutaux, stockages dans des conditions inhumaines. Coups, blessures ... (voir à ce sujet notre enquête dans les abattoirs parue précédemment
dans Animaux Contact - "Civilisés, où êtes vous?")

Il est inimaginable, au nom des coutumes ancestrales, et indigne de notre civilisation d'infliger une souffrance supplémentaire à des pauvres bêtes qui vont mourir.

Pour les islamiques, la démocratie et les lois, c'est le pouvoir des hommes, or seul doit exister le pouvoir de Dieu.

Ils peuvent avoir de nombreuses femmes, l'esclavage est prévu par le coran, l'infidèle peut être condamné à mort etc ... Si on admet les abattoirs islamique, il faut accepter toutes les lois islamiques dans leur ensemble. Ne serait-il pas plus raisonnable de penser que ce sont les immigrés qui doivent respecter les coutumes des Belges et non l'inverse?

conclusion

Les musulmans doivent rejeter la culture occidentale parce qu’elle n’est pas compatible avec leur valeurs culturelles authentiques.

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