Le cannabis ramollit le cerveau des ados !

 

La consommation de cannabis durant l'adolescence provoque de manière irréversible, une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte. C'est ce que révèle une étude réalisée par madame Meier, psychologue à l'Université DUKE en Caroline du Nord

 

 

Il aura fallu quarante ans à l'étude de Dunedin, du nom d'une petite ville de Nouvelle-Zélande, pour aboutir. Parue dans la revue Actes de l'Académie américaine des sciences (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States), la recherche confirme une hypothèse déjà soulevée dans de nombreuses études : à l'adolescence, le cerveau est plus vulnérable à la neurotoxicité du cannabis.

Quelque 1037 Néozélandais, nés en 1972 et 1973; ont été testés régulièrement à la marijuana. A l'âge de 13 et de 38 ans, leur quotient intellectuel (QI) a été mesuré. Certains étaient des consommateurs réguliers de cannabis. D'autres n'y ont jamais touché. « Le QI est censé être stable à mesure-que l'on vieillit explique Madeleine Meier, psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord, et auteur principale de l'étude.

Faible capacité de mémoire et de concentration

Ceux qui ont commencé à consommer du cannabis à l'adolescence, moment où la maturation du cerveau n'est pas terminée, ont perdu quelques points de QI à 38 ans. Jusqu'à huit points pour les consommateurs les plus réguliers. L'étude ne précise pas les quantités consommées.

« Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie ». conclut la chercheuse. Elle souligne que cette importante différence n'est pas due à d'autres facteurs comme l'éducation, l'alcool ou la prise d'autres drogues . Les consommateurs de marijuana ont aussi montré, à 38 ans, « le plus de problèmes de mémoire, d'attention ou de vivacité d'esprit».

Il semble que les séquelles sur le cerveausoient irréversibles. Ceux qui ont ralenti la consommation un an avant le deuxième test de QI n'ont pas obtenu de meilleurs résultats. L'étude n'évalue pas les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de la consommation plus tôt dans la vie. En revanche, les fumeurs qui ont commencé à l'âge adulte ne souffrent pas d'un tel écart intellectuel avec les non-fumeurs.

Selon l'enquête européenne, "Comportements liés à la santé des enfants d'âge scolaire" (Health Behaviour in School-aged Children) menée sur plus de 11 000 adolescents, un garçon sur quatre et une fille sur cinq, en classe de troisième, ont déjà consommé du cannabis."

Un élu des plus importants parti politique de Belgique est l'auteur d'un mémoire intitulé "Non papa, une pipe n'est pas dangereuse ! "

Après la lecture de l'étude précitée, nous comprenons mieux son comportement, il en a gardé quelque chose.

                                                                         Christiane ROUFOSSE

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